L’histoire de la paroisse de Notre Dame de Lourdes se raconte en trois cycles.

Le premier cycle, de 1846 à 1890 est la période de construction de l’église. Avant 1879, les habitants du village de Rose Hill assistent aux cérémonies religieuses à l’église de St Jean. En 1879, ils choisissent le vocable de Notre Dame de Lourdes pour la modeste chapelle que construit la Fabrique de Saint-Jean au centre du village. Cette chapelle en bois sera consacrée en 1880.

En 1883, Ivanof Manuel, constructeur de renom, ouvre son chantier pour une église plus solide. Les murs de pierre s’élèvent alors autour de la chapelle en bois. La construction de cette chapelle prendra fin en 1884. La messe n’est dite en semaine que le mercredi et le vendredi, et le dimanche tous les quinze jours seulement.

Au cours du deuxième cycle qui dure de 1890 à 1957, Notre Dame de Lourdes devient paroisse autonome et est confiée à la Compagnie de Jésus.

Après le cyclone de 1892, une spacieuse nef en forme de croix latine est construite et est inaugurée le 15 août 1894. En 1899, un transept, un chœur et un sanctuaire sont ajoutés à l’église et en 1898, les deux vitraux (représentant les apparitions de la Vierge à Ste Bernadette à Lourdes et du Sacré-Cœur à Ste Marguerite-Marie à Paray-le-Monial) inondent le chœur de reflets chatoyants.

En 1909 la Pieta, objet d’une grande piété populaire, est installée dans l’église et le 11 février 1934 sur la place de l’église paroissiale est inauguré le monument de la Vierge couronnée devant plus de 12 000 personnes.

En 1955, la cure s’installe à la rue Sir Célicourt Antelme.

Le troisième cycle, à partir de 1957, voit la prise en charge de la paroisse par le clergé diocésain. Le père Jean Margéot est alors nommé curé et est assisté des vicaires Henri Souchon et Henri Espitalier Noel.  Se succèderont comme curés les pères Henri Souchon (1968), Michel Boullé (1971), Claude Noël (1975), Georges Piat (1982), Hervé de St Pern (1983), Gérard Lajoie (1995) et Gérard Sullivan (2003).